Notre HistoireLes débuts de la CICM La CICM a été fondée après la Deuxième Guerre Mondiale, en réponse au déplacement massif de personnes, notamment en Europe, provoqué par ce conflit international. L'Eglise catholique se mit alors au service de ces personnes déplacées de diverses manières et dans plusieurs lieux, mais, en 1951, il devint évident pour un certain nombre de laïcs catholiques et pour le Saint-Siège qu'un effort plus systématique de la part des organisations catholiques était nécessaire pour faire face aux besoins de ces migrants forcés. L'expansion de la CICM
Au début des années 1970, le phénomène de la migration devint de plus en plus complexe et international. Des milliers de personnes furent forcées de quitter un nombre croissant de pays, chassées par la guerre et la pauvreté. La fin de la guerre du Vietnam, le génocide au Cambodge et toutes sortes d'événements violents dans d'autres régions du monde provoquèrent des déplacements massifs, tels qu'on n'en voyait plus depuis une génération. Tout en maintenant son soutien aux réfugiés européens, la CICM commença alors à travailler à la réinstallation de nouveaux groupes de réfugiés provenant d'Asie du Sud et du Sud-est, du Proche-Orient, d'Afrique et d'Amérique Latine. La CICM aujourd'hui
La CICM continue à remplir sa mission : se mettre au service des personnes déracinées dans le monde. Pour répondre à des situations nouvelles, elle a élaboré de nouveaux services et adopté de nouvelles stratégies. La vision de la CICM présente deux facettes : il s'agit d'une part de maintenir et développer ses programmes de base pour renforcer la protection des réfugiés et des migrants forcés, des personnes déplacées, des victimes de la traite et des autres migrants, et de leur trouver des solutions durables, traditionnelles et innovatrices ; elle prend soin des plus vulnérables parmi ces populations (notamment des personnes extrêmement vulnérables) et travaille au renforcement des compétences des ONG, des institutions gouvernementales et des communautés ; et, d'autre part, de renforcer ses efforts pour susciter une attitude positive à l'égard des travailleurs migrants, en soulignant l'importance des solutions offertes par la migration moderne, en les proposant notamment à ses bénéficiaires traditionnels au sein de la nouvelle dynamique mondiale de migration, et en participant activement au débat international sur la migration et le développement, plaidant notamment pour l'accélération aussi rapide que possible de l'intégration et de la normalisation du statut des ces migrants. Pour ce faire, la CICM doit développer et soutenir trois activités stratégiques : le renforcement de son réseau de membres, l'amélioration de son plaidoyer et l'extension de ses opérations.
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